300 jours aux USA

2009

surréaliste

 

J44 - Freeze, motherfucker !

23 novembre 2009

Parfois, quand tu es dans un pays étrange et étranger, il faut écouter les autochtones, même quand on croit qu'ils exagèrent.

Aujourd'hui, j'ai passé la journée au cinéma avec des "potes". L'idée était d'arriver avant midi pour ne payer que 6$ et de rester dedans jusqu'au soir. Je pourrais faire un long article avec une critique constructive et intelligente des quatre films que j'ai vu mais ça n'est pas le propos de ce blog, donc je vais me contenter d'émettre des jugements sans appels car objectifs et équitables :

  • Twilight, New Moon. Film pour adolescente pré-pubère où on leur inculque leur futur rôle de femme soumise. D'ailleurs, l'héroïne a une voiture mais quand elle est avec un garçon (jamais le même, salope !) c'est toujours lui qui conduit. On apprend aussi que sauter d'une falaise de 20 mètres sans entraînement ça n'est pas si dangereux.
  • Planet 51. Imitation d'un Pixar mais avec une morale guimauve style Disney : il faut être ouvert sur le monde, accueillir l'étranger et s'enrichir de ses différences. Sauf que l'étranger en question est un grand Américain beau gosse et les locaux des nains verts ignares. Du coup j'y vois plutôt une métaphore de la supériorité du colon sur les gentils petits sauvages. Distrayant quand même.
  • 2012. Pire spécimen de blockbuster américain. Interminable, à chier.
  • A Christmas Carol. La 3D me file mal au crâne.

J'ai passé une assez bonne journée, je vous remercie. Mais venons-en au fait.

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J30 - J'ai rencontré Big Brother

9 novembre 2009

Le truc sympa avec mon pote Parrish, c'est qu'il me montre plein d'endroits et de gens que je n'aurais pas vu autrement. Le truc moins sympa c'est que je sais jamais ce qu'on va faire.

Déjà au téléphone je saisis pas tout ce qu'il me dit, ce qui m'amène parfois à accepter des invitations sans vraiment les comprendre. Ni même comprendre que j'ai accepté quelque chose. En vrai je le comprends mieux mais il ne juge pas toujours utile de m'informer de ce qu'on fait ni d'où on va. Et comme je ne reconnais rien dans cette ville idiote, ça ne me donne pas beaucoup d'indices. Donc quand il vient me chercher (puisque j'ai toujours pas de voiture pour l'instant) je sais jamais si je vais rentrer dans l'heure ou tard dans la nuit.

Ce soir, il m'a appelé pour me proposer de hang out, ce qui reste assez vague, mais j'ai dit oui parce que de toutes façons il fallait que je laisse mon PC tourner pour mettre en cache les épisodes des Simpsons sur Rutube, le Youtube russe un peu plus lent mais beaucoup moins regardant sur les droits d'auteur. Il est donc passé me prendre vers 16h et on est partis chez un de ses potes pour boire des coups.

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J10 - Oyster Mount

20 octobre 2009

Tas de coquilles d'huîtresBon, c'est vrail, l'Oyster Mount n'existe pas. Mais j'ai pris cette photo tout près d'Oysterville (littéralement "la ville de l'huitre" pour ceux qui auraient séché anglais le jour des fruits de mer) sur la péninsule de Long Beach, Washington.
La région est n°1 aux USA en ostréiculture, ce qui fait qu'il y a des monceaux de coquilles d'huître bien plus impressionnants que les tas de coquilles de moules de ces Lillois qui se la pètent avec leur braderie de merde qui n'est qu'un prétexte pour se saouler ; comme si être à Lille n'était pas une motivation suffisante.

Sur cette même presqu'île on peut trouver un squelette de baleine très décevant ainsi qu'une plage avec beaucoup de mousse. Il paraît que suite à une tempête c'est un phénomène naturel... Si quelqu'un a des informations je pense que ça intéressera tout le monde.

Comme pour les autres photos du blog, vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir.
Plage couverte de mousse Oiseau couvert de mousse

 

J9 - Mostly cloudy, tsunami hazard

19 octobre 2009

Tsunami hazard zoneTsunami evacuation routeDepuis le début, je suis déjà pas hyper rassuré d'aller m'installer sur la côte ouest où le prochain tremblement de terre va peut-être tout détruire.
Aujourd'hui, tout le long de la côte Oregonaise il y avait ces panneaux très figuratifs qui t'avertissent que tu es dans une zone à risque de tsunami, et qui t'indiquent dans quelle direction fuir.

How to escape a tsunamiLes locaux savent quoi faire, mais pour les autres il y a ces instructions de survie dans les hôtels et les offices de tourisme. Basiquement, dès que la première secousse est passée il faut immédiatement se réfugier en hauteur ou dans les terres et regardant la vague détruire ta maison en attendant des instructions.

Cette sympathique route passe par Tillamook, une ville encore plus déprimante qu'Eureka (peut-être parce qu'il n'y avait pas de brouillard pour la cacher). Pas de wifi au Red Apple Inn, le seul recours est une taverne sinistre ou quelques habitués regardent sur leur tabouret une chaîne sportive, entourés de vieux jeux d'arcade et de pubs des années 80 pour la bud light.

Le lendemain à l'aube, par la fenêtre du motel, je vois le fourgon du cimetière des animaux charger des sacs plastique derrière la clinique vétérinaire.