300 jours aux USA

2009

voyage

 

J57 - Amargosa Opera House

6 décembre 2009

Ce matin, cette bande de tordus m'ont forcé à me réveiller à 5h pour voir le lever de soleil. Si je me souviens bien de mon BAFA, ça peut être assimilé à de la maltraitance. Surtout que des levers de soleil j'en ai vu tous les matins en hiver quand je partais au lycée à 6h30, et tous les matins quand je commençais à 5h30 à Direct 8. Alors un de plus ou de moins... Bon, ok, c'est dans la Vallée de la Mort. Mais justement, quand tu sors de ton duvet et qu'il fait -10°C ça modifie pas mal le ration intérêt/souffrance. Et puis j'ai toujours trouvé ça très surfait les levers de soleil.

Comme ça ne se regarde pas de n'importe où il paraît, on part en randonnée américaine (en voiture donc) pour Dante's View, qui est à une demie-heure du camping. Effectivement c'est tout en haut d'une montagne donc on verra le soleil se lever un peu plus tôt que les autres. Mais vu la température polaire, la plupart d'entre nous regardent le lever de soleil depuis l'intérieur de la voiture. Oui, c'est la lose, mais je voudrais bien vous y voir moi, bande de bâtards !

Comment ça que je me calme ? Mais je m'énerve si je veux !

Après avoir vu le soleil se lever deux fois (une fois au dessus des montagnes, une fois au dessus des nuages derrière lesquels il s'était caché) on redescend prendre le petit dèj au café du Visitor Center. Comme je me suis bourré d'Oreos reduced fat dans la voiture et que de toutes façons je n'ai sottement pas eu le réflexe de prendre mon portefeuille pour aller voir un lever de soleil, je me contente d'un verre d'eau. Miam miam !

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J56 - Scotty's Castle

5 décembre 2009

Réveil glacial ce matin. Les Américains sont bien équipés pour le petit-déjeuner et même en camping ils font des pancakes. Comme je suis aussi avec des gens qui, s'ils ont décidé de ne pas manger d'animaux, mangent comme eux, j'ai l'occasion de voir des choses que personne ne devrait voir au réveil. Des flocons d'avoine tout seuls, sans rien d'autre, trempant dans du lait de soja. On dirait de la boue, c'est sûrement fade, et je ne vois pas l'intérêt de se lever le matin si c'est pour se nourrir de cet immonde gruau. Mais les végétariens c'est comme les nones : il faut respecter leur choix de vivre une vie au rabais en se privant inutilement des plaisirs les plus essentiels.

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J55 - Départ pour la Vallée de la Mort

4 décembre 2009

Ce soir, je pars camper dans la Death Valley. Pas du camping sauvage, hein, c'est un parc national : ils ont des jolis campings bien organisés avec un parking, un barbecue, des toilettes. Quand j'ai appris que des gens que je connais allaient passer le week-end dans la Vallée de la Mort et qu'il y avait encore de la place, je me suis dit "banco !". Du coup Miri doit passer me prendre aujourd'hui vers 14h30.

A 15h30 je monte dans la Prius surchargée, avec une Israélo-Américaine, une Brésilienne, une Finlandaise et un végétarien. Et c'est parti pour 5 heures de route, en commençant par les éternels bouchons de Los Angeles et ses nœuds d'autoroutes.

Une fois sur place, on est rejoint par trois autres couchsurfeurs. Je vais pas continuer avec les nationalités mais par contre au total il y a 50% de végétariens - et même un végétalien, sûrement un prématuré. Cool, on va manger du tofu pendant deux jours... Heureusement qu'ils ont pas de sécurité sociale parce que ça me ferait mal de payer pour soigner ces sales hippies macrobiotiques anémiés.

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J13 - Seattle underground

23 octobre 2009

Seattle UndergroundRetour à Seattle pour ce dernier jour de voyage. La photo ci-contre a été prise sous une rue de Seattle, à son niveau de 1890.
D'après le guide qui parlait vite, après le grand incendie qui détruisit une partie de la ville en 1889 il fut décidé de tout reconstruire en brique et en pierre (pour éviter un nouvel incendie) et d'en profiter pour élever le niveau de la rue. Ceci pour permettre de créer un nouveau système d'évacuation qui permettrait d'une part que les rues ne soient plus inondées (sachant qu'il pleut un jour sur trois) et d'autre part que les toilettes ne refluent plus à marée haute.

Mais tout ne se passe pas comme prévu. Le projet est cher, les propriétaires sont pressés de reconstruire, la ville est corrompue... Du coup les immeubles sont reconstruits avant les nouvelles rues surélevées. Il y a donc une entrée "temporaire" au rez-de-chaussée et une vraie entrée au premier étage. Après des années, on construit des murs de rétention de chaque côté de la rue, on remblaie, on installe des égouts et on pave. Mais les trottoirs sont encore au niveau initial, jusqu'à ce que des arches soient construites pour soutenir des nouveaux trottoirs, un étage plus haut.

Des marchands restent alors au rez-de-chaussée devenu sous-sol, et les anciens trottoirs, éclairés par des lucarnes en verre épais, sont toujours fréquentés. Finalement, les sous-sols insalubres sont fermés en 1907 à cause d'une épidémie de peste bubonique et ne serviront plus que pendant la prohibition pour des beuveries clandestines.

Une visite très intéressante, avec des guides plus comédiens de stand-up qu'historien, mais mes brèves recherches ne m'ont pas permis de vérifier ce qui était vrai et ce qui était faux. Lisez Sons of the Profits, écrit par le gars qui a créé le tour, pour en savoir plus sur l'histoire vraie ou pas de Seattle et m'en dire un peu plus.

 

J12 - La faune sauvage

22 octobre 2009

Aujourd'hui, sur Orcas Island, une île tellement au nord de l'état de Washington que les autres îles autour sont canadiennes, j'ai vu :
- plein d'étoiles de mer juste à côté de ma table de pique-nique
- des daims pas farouches au bord de la route
- un écureuil
- un phoque qui nageait près du port

Mais comme aucun ne rendait bien en photo, j'ai préféré vous montrer un lapin que j'ai croisé dans un jardin près de l'embarcadère.
Ne me remerciez pas

 

J8 - Redwood Forest

18 octobre 2009

Eureka, ville fantômatique complètement déserte ce samedi soir, est couverte par une épaisse et persistante brume (même sur google maps).
Après avoir passé la nuit dans un motel Super 8 opportunément placé au milieu de la highway - c'est à dire vraiment entre les deux voies - le voyage se poursuit à travers la Redwood Forest.
La photo (prise pas vraiment dans le Redwood National Park mais dans le coin) vous donne une idée de la gueule de cette forêt de séquoias dont le plus grand pourrait quand même chatouiller le deuxième étage de la Tour Eiffel (s'il avait poussé dessous, évidemment).
Comme il y en a pas mal qui sont tombés, on réalise mieux la taille de ces arbres dont on ne voit de toutes façons pas vraiment la cime. Et en plus c'est magnifique.

Si vous ne passez pas par la côte californienne prochaînement, allez faire un tour sur la lune forestière d'Endor où Luke Skywalker et les Ewoks détruisent le générateur de protection de l'Etoile de la mort à la fin du Retour du Jedi. Ça ressemble beaucoup.

 

J7 - Je suis passé à travers un arbre

17 octobre 2009

Pas par accident, non, mais presque parce que j'ai vu le panneau par hasard au bord de la route. Donc il fallait que je fasse une photo comme dans les livres de géo au collège.
C'est pas en soi une bonne raison pour aller aux USA ça ? C'est pas chez nous, dans nos arbres de tarlouzes, qu'on pourrait faire passer des voitures (alors qu'en plus elles sont plus petites).
Si ça vous intéresse, le Chandelier Tree est un séquoia à feuille d'if de 96m situé depuis 2400 ans à Leggett, CA. Dans les années 30, un gros malin a eu l'idée d'y faire un tunnel, pour reprendre l'idée du Wawoma Tree, percé en 1881 (mais effondré en 1969).
75 ans après, faire passer sa bagnole à travers cet arbre est toujours l'occasion de dépenser utilement 5$.

 

J6 - Cable car

16 octobre 2009

Cable CarBon, je vais pas faire deux pages sur le cable car parce que beaucoup connaissent déjà, et que les autres iront sur Wikipédia.
Un bref rappel parce que je suis sympa : le cable car est une sorte de tram mais qui n'a pas de moteur embarqué. Sur chaque voiture, une pince agrippe un câble qui avance en permanence sous la chaussée. Il suffit de serre pour avancer et de lâcher pour ralentir.
Il y a donc un seul câble et un seul moteur par ligne qui tracte tous les véhicules.

Ce matin donc, visite du musée du cable car qui est aussi l'atelier de maintenance et la centrale des moteurs. Justement devant le musée, un cable car s'arrête 1/4h au milieu d'un carrefour pour changer sa pince et me permettre d'illustrer originalement ce billet.

 

J5 - soirée à San Francisco

15 octobre 2009

Passage obligé à San Francisco : Pier 39. Une jetée dans le port, remplie de commerces pour touristes friands de crevettes et de souvenirs pour ramasser la poussière sur leurs étagères Ikéa.

Par contre il y a une colonie de lions de mers. Ils puent, ils font du bruit, mais tout le monde les aime. Comme les enfants. Du coup on les a laissé s'installer là pour amuser les gens.

Un peu plus loin, Fisherman's Wharf, un quartier animé (et touristique) de San Francisco. A côté du In'n'out dont vous entendrez sûrement parler dans la suite de ce blog, Hooters que j'ai cité hier mais je suis sûr que vous vous êtes pas renseigné, bande de feignasses.
Hooters est une chaîne de restaurants au concept magique : des serveuses aguicheuses, portant un mini-short orange ; "Hooters" signifiant "gros seins" en argot. La classe. Mais la bouffe est bonne. Ils ont essayé de faire une compagnie aérienne sur le même concept mais ça n'a pas marché. Dommage...

 

J4 - Arrivée à San Francisco

14 octobre 2009

Dried octopusEn arrivant à San Francisco, avant d'aller voir les gros seins des serveuses de chez Hooters et de prendre le cable car, petite visite du côté de Chinatown.

Des Chinois partout qui vendent des objets de décoration de mauvais goût et des appareils photos mais surtout des calamars séchés. L'odeur est à la hauteur de l'aspect. Je ne sais pas encore pour le goût.

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