300 jours aux USA

Apres 10 semaines passees dans ce pays etrange, je pense qu'il est temps de tirer un premier bilan. J'avais prevu d'en faire un a 50 jours mais j'ai du trouver autre chose a raconter. Mais la c'est serieux les gars, faut qu'on parle. Je vais essayer de faire une liste exhaustive et objective des pours et des contres de la vie a Los Angeles.

1. Les pours
Vous avez remarque, je commence par le positif, ce qui montre bien que je suis quelqu'un d'optimiste et de pas du tout aigri. Je tiens donc compte du fait qu'il fait tres beau et que ca me fait un bon sujet pour narguer mes amis qui ont passe leur week-end a attendre vainement des trains ou des avions cloues au sol. Oui, oui, je dis cloue au sol pour les trains aussi.

2. Les contres
Quoi, c'est deja fini pour les pours ? Ben oui. La j'ai beau reflechir je vois pas trop d'autres trucs positifs dans ma vie de tous les jours sachant que je vis dans un appartement degueulasse avec des colocataires fantomes, je conduis une vieille merde qui vaut surement la moitie de ce que je l'ai payee, je passe mon temps coince dans les embouteillages, j'ai casse mon PC et je dois aller a la bibliotheque pour aller sur internet, je n'ai pas travaille depuis 2 mois et demi, je m'ennuie, j'ai envie de prendre le metro et d'aller au Franprix a pied.

Ouais, je crois que ca resume bien mon etat d'esprit presentement. Los Angeles est une ville etrange, ou plutot une non-ville tentaculaire ou tout le monde est acteur ou auteur mais travaille dans un fast-food. Jusqu'a present je nie pas que j'ai passe de bons moments : des bars sympas, la Vallee de la Mort, la soiree de masochistes... Et j'ai rencontre des gens sympas d'un peu partout ce qui me fait plein de points de chute pour mes prochaines vacances. Donc la question se pose : what's the point ?

Je vais murir la question et donner ma reponse dans deux ou trois jours...

Une fois n'est pas coutume, je ne vous propose pas une photo pour agrémenter mon blog, mais un extrait sonore. Mon but est de vous faire prendre conscience du fossé qu'il existe entre nos deux cultures. Je parle pas des Américains hein, mais des différences profondes entre les Français et les Japonais par exemple.

Rien à voir avec la saleté de l'appart, ça je pense que ça n'est pas lié à leur niponité mais à leur porcinité. Oui, j'invente des mots, et alors ? D'ailleurs la salle de bain n'a toujours pas été nettoyée depuis que je vous ai alerté sur la noirceur du sol il y a dix jours.

Mais trêve de bavardages : fermez les yeux, imaginez-vous chez moi avec un de mes colocataires qui revient à la maison pour manger. Maintenant appuyez sur lecture et savourez l'expérience.

Aujourd'hui je n'ai rien fait qui soit digne d'intérêt. Je vous raconterai une autre fois ce que je fais de ces jours là. Mais je n'allais pas vous laisser 48h sans nouvelles, alors je me suis dit que ça vous plairait de voir ma page d'accueil comme je la vois à chaque fois que je vais sur internet (496 fois par jour donc).

C'est tellement beau que j'ai pas besoin de tricher. Admirons la grande stabilité du temps dans les deux villes ! Vous me direz, 17° c'est pas si chaud, mais je vous rétorquerai qu'il est quasiment minuit et que si j'ai rien fait aujourd'hui c'était de peur d'attraper un coup de soleil. Et c'est dangereux ; y'a qu'à regarder la tronche de Richard Cocciante.

Vous apprécierez au passage la traduction française de Los Angeles par Google que je ne m'explique pas.