Vous croyez sûrement que les pandas sont de jolies peluches géantes noires et blanches, mais vous faites erreur : ce sont juste des ours obèses au pelage grisâtre avec des grosses cernes. Ce que vous avez en tête, c’est le logo du WWF, dont l’unique but semble être de redorer l’image de cette aberration génétique qu’est le panda. On pourrait même penser que ce sont eux qui sont derrière tout ça, s’ils étaient capables de la moindre initiative. Mais non, tout ce qu’ils font de leurs journées c’est pioncer dans des arbres et recruter pour Daesh.
«Pandi-Panda, petit ourson de Chine», chantait une poétesse qui n’avait pas dû en voir beaucoup si ce n’est en delirium tremens. Effectivement il fait la taille de Nicolas Sarkozy, mais en même temps il fait le poids de Donald Trump et il est aussi méchant que les deux réunis. Ça enlève un peu le côté ourson quand tu sais qu’il peut t’arracher la tête d’un coup de patte et que le seul truc qui le retient, c’est la flemme. Donc si la Chine pouvait se garder ses ours sales et ses virus, on se contentera des nos iPhones et autres hand spinners, merci.
Qu’est-ce que le WWF ? Dirigé tour à tour par d’anciens PDG de compagnies pétrolières et des monarques, l’organisation tire ses fonds d’entreprises inconnues, et des états qui n’ont pas encore retiré leur financement suite aux violations des droits humains. Outre le néo-colonialisme, ses activités principales consistent à greenwasher Ferrero, Carrefour et le Crédit agricole. Arborer le logo au panda, c’est un peu comme avoir un pins svastika sauf qu’au moins les nazis ont construit des autoroutes.
Dès qu’un panda crève, toute la terre chiale comme si c’était la seule espèce en danger. À côté de ça, il disparaît des invertébrés gluants tous les jours mais ça on s’en fout autant que des clodos congelés sur les trottoirs. Pourtant, un panda mort c’est une forêt de bambous sauvée. « Ooooh gnégnégné c’est pas leur faute, ils sont bambouvores, c’est dans leur ADN ». Mais n’importe quoi, on a qu’à dire pareil pour Guy Georges ! En vrai, ces cons sont biologiquement carnivores, donc moi j’ai rien contre les végétariens – j’en connais même un à qui je parle encore – mais au moins leur première idée c’est de manger des lentilles, pas des putains de tasseaux. Du coup ils ne digèrent pas le bois (quelle surprise) et chient telle quelle 95% de la cellulose avalée, qu’ils utilisent ensuite pour produire des tracts pour Daesh.
S’ils sont de moins en moins nombreux, il faudrait peut-être qu’ils pensent à se reproduire. Mais après avoir mâchouillé des arbres toute la journée il ne leur reste plus beaucoup d’énergie, et bonjour les échardes dans la chatte si ton mec te fait un cunni après le repas. Du coup ils ne baisent pas, peut-être parce qu’ils ont vu leur reflet dans une flaque d’eau, ou parce qu’ils ont oublié leurs organes génitaux à cause de leur corps en bouteille d’Orangina qui les cache à leur vue. Mais même s’ils arrivent à faire une portée, la mère ne s’occupe que d’un seul et laisse crever les autres ! À ce stade, on ne peut que se dire qu’ils font activement campagne pour leur extinction et je les en remercie. Dans les zoos on leur fait des inséminations artificielles qu’on classera sûrement dans la culture du viol d’ici 2030, et c’est bien qu’on en garde des spécimens pour se souvenir que la nature ne fait pas que des belles choses, mais alors comme la variole : congelés et dans des bunkers.
Les pandas sont des animaux inadaptés à la vie sur terre. Leur apport à la chaîne alimentaire est nul et leur contribution aux débats de société très décevante. Pourtant on les a érigés en symbole de lutte pour la protection animale, aussi logiquement que si on nommait Zemmour secrétaire d’État à l’égalité hommes-femmes. Jusqu’en 1997, les Chinois qui tuaient un panda risquaient même la peine de mort – ce qui faisait d’une pierre deux coups. Il est temps de s’occuper des anguilles et des kakapos qui, eux, sont vraiment en danger, et de réserver à l’ignoble panda le sort qu’il mérite : un trophée de mauvais goût au-dessus de la cheminée d’un dentiste.