Les atlas routiers et leurs adeptes

4 avril 2012 by Guillaume

Atlas routier

De nos jours, on a la chance d’avoir sur soi une carte bancaire plutôt que des liasses de billet, on trouve pratique de pouvoir appeler de son portable si besoin, on est content d’utiliser un appareil photo numérique au lieu de devoir faire développer des photos chères et floues… Et pourtant, il y a une technologie moderne à laquelle certaines personnes sont réfractaires, peut-être pour une question d’égo : le GPS.

À titre personnel, je suis un inconditionnel du GPS. Et j’ai même pas de voiture, je me perds juste en marchant dans la rue. Mais c’est un handicap, et j’espère que la sécu le reconnaitra, mon dossier étant en cours d’étude. Pour les gens normaux, le GPS ça sert surtout en voiture. Si vous parlez à un autochtone, il ricanera et vous trouvera toujours un chemin plus rapide, mais on n’a pas toujours un autochtone dans la voiture et c’est heureux, parce que bonjour pour ravoir les sièges en cuir après !

Par contre dans une voiture – bien qu’avec les smartphones on ait souvent de facto un GPS à disposition – on a toujours un petit malin qui pense qu’il va trouver un meilleur itinéraire sur l’atlas routier qui moisit sous le siège passager depuis 1996. Tu as beau lui dire que de puissants algorithmes indiquent qu’il faut tourner à droite, son idée est meilleure. Et à l’arrière, après avoir tourné à gauche, tu vois ton GPS recalculer l’itinéraire et te rajouter dix minutes. Paradoxalement, alors que tu es capable de montrer précisément où on est et l’itinéraire proposé, si tu n’occupes pas la place du mort on préfèrera écouter celui qui tourne frénétiquement sur ses genoux les pages de la carte au 1/200 000ème sur laquelle on ne voit pas les rues des villages.

Pour les adeptes de la carte en papier qui ne seraient pas convaincus par mes arguments, voici un exemple récent pris au hasard, grâce au téléphone intrusif qui enregistre tous mes déplacements : Comparatif d'itinéraires pour Saint-Piat

J’en vois déjà certains ricaner, dire qu’il faut être monomaniaque pour fabriquer une carte comme ça, pour calculer que le détour est de 9,9 km précisément sans parler des arrêts à chaque croisement pour consulter la carte alors que le saint GPS nous indique instantanément une direction à suivre, et la bonne en plus ! Alors, c’est moi qui suis fou ou c’est eux ? HEIN ? Si c’est plus fun de faire à l’ancienne, ils avaient qu’à y aller en calèche ! Mon verdict est sans appel :Un pouce retournéUne note négative, un pouce retourné : le pouce de la honte, celui de l’autostoppeur que ces obscurantistes deviendraient s’ils étaient dans ma voiture. S’ils se trouvent trop bien pour le progrès, je propose qu’on leur coupe le téléphone, l’électricité et la langue.

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