Le top 5 des professions les plus détestables

5 janvier 2015 by Guillaume

Fesses de maître nageur

Je n’ai pas de community manager, mais j’ai lu quelque part que pour faire du clic, du buzz, du like, il fallait des articles avec des phrases courtes, beaucoup d’images, et surtout que les internautes aimaient les classements et les chats. Je n’ai pas de chat vivant sous la main donc je vais vous offrir le classement des cinq professions qu’il faut haïr le plus, après community manager.

5. Banquier

Le métier de conseiller bancaire consiste à effectuer des opérations depuis longtemps automatisées, et à vous proposer des simulations que vous auriez pu faire chez vous sur Excel.
On a compris que ces tristes personnes étaient des marchands de tapis quand ils ont commencé à vendre des assurances, mais maintenant qu’ils fourguent des forfaits mobiles, le doute n’est plus permis et bientôt ils feront relais Kiala si ça peut leur permettre de gratter quelques euros.
Vous avez encore besoin de vous déplacer dans une agence ouverte 12 heures par semaine pour gérer votre compte, et en plus on vous facture les opérations de base ? Il est grand temps de passer à une banque en ligne et de mettre ces sangsues au chômage.
Ce serpent à sornettes de banquier, vendant ses produits toxiques.

4. Blogueur

Comme toute personne "créative", les blogueurs souhaitent uniquement attirer l’attention sur eux et leur travail, parce qu’ils sont "spéciaux", pas comme vous, votre travail bêtement alimentaire et vos loisirs si mainstream. Si l’un d’entre eux, après avoir raconté tout son parcours et donné plusieurs fois le nom de son blog, commence à s’intéresser à vous, prenez garde. Vous avez 95% de chance de finir en sujet d’article, où le blogueur (parisien, à priori) expliquera en quoi l’humanité est calamiteuse, à commencer par vous.
Ne vous inquiétez pas, l’article ne sera pas lu puisqu’en 2015 personne n’a envie de lire un texte plus long qu’un tweet, et que les YouTubeurs ont tué le blog en reprenant le concept de l’absence de fond, mais en rajoutant de la musique.

3. Ouvreuse

Bien qu’elles soient mieux habillées que les clandestins qui lavent les pare-brise aux feux rouges, les ouvreuses au théâtre ont le même modèle économique : on ne leur demande rien, mais elles le font quand même payer. En fait, les ouvreuses sont plutôt pires puisqu’elles n’hésitent pas à vous culpabiliser en précisant qu’elles ne sont pas rémunérées. Est-ce la faute des spectateurs si ces pigeonnes acceptent un travail sans salaire ? En puis à coups de piécettes toutes les trente secondes, elles doivent s’en mettre plus dans les poches que certains comédiens. Au black en plus !
Si vous êtes capable de trouver votre place dans le train, vous pouvez le faire dans un théâtre. Alors dites non à ces parasites, et suggérez-leur de rester digne et de trouver un vrai métier.

2. Videur

Quand on est grand, musclé et limité, on fait sa loi jusqu’au lycée. Ensuite, ce sont les riches qui font leur loi et les grands musclés limités se retrouvent vigiles au Franprix ou rappeurs, voire les deux à la fois. Mais certains tiennent leur revanche quand on leur redonne un peu du pouvoir qu’ils avaient en quatrième techno. Les videurs sont péjorativement appelés des gorilles, et je trouve que c’est injuste envers ces nobles animaux qui ont des capacités cérébrales bien plus proches des nôtres que les videurs.
La prochaine fois qu’un de ces primates arrogants vous refuse l’entrée en boite en regardant au dessus de votre tête, allez vers un divertissement plus sain en vous disant qu’il finira poignardé par un client nerveux et que justice sera faite.

1. Maître nageur

On se les imagine d’abord comme David Hasselhoff version 1995 mais, en réalité, c’est plutôt David Hasselhoff version 2007 : gras, repoussant, et pas en état de sauver qui que ce soit de la noyade.
Les maîtres nageurs de piscine municipale, puisqu’ils ont clairement raté leur vie professionnelle, se vengent sur de pauvres enfants en les traumatisant à vie. Mon apprentissage de la natation à l’école primaire consistait à attendre mon tour, en larmes, pour sauter au milieu du bassin de 3 mètres de profondeur et regagner le bord sans mourir. Imaginez si le mec avait été prof de parapente…
Heureusement, ces affreuses personnes meurent tôt, les poumons brûlés par les émanations de chlore.

Maitre nageur regardant une noyée.

"Faut pas rester là, madame. Ça fait dix minutes !"
photo : Thomas Jouhannaud


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