Pour retrouver une authenticité qu’ils ne sauraient pas définir, beaucoup de citadins n’ont pas le courage d’aller au Puy du Fou et se contentent de faire leurs courses au marché. Munis de leur petit sac en coton bio, ils vont d’un étal à l’autre et se sentent l’âme d’un José Bové car ils dédaignent un jour par semaine la grande surface où ils ont une carte de fidélité. Leur argumentaire est rodé, mais se rendent-ils compte de l’ineptie d’aller acheter sa nourriture dans la rue en 2015 ?
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